Le traitement par implant permet de :
- remplacer une dent isolée
- remplacer plusieurs dents
- remplacer toutes les dents sur une mâchoire complètement édentée.
Dans ce cas, les implants permettent de fixer un bridge ou de stabiliser une prothèse amovible.
La pose d’implant n’est pas la solution incontournable, mais si les conditions le permettent, c’est la solution à privilégier. Contrairement à la pose d’un bridge, le traitement par implant ne nécessite pas de s’appuyer sur les dents voisines. Les dents saines adjacentes sont ainsi préservées car elles n’ont pas à être meulées.
De plus, le bridge ne transmettant pas les forces de mastication à l’os, une détérioration de l’os peut se produire.
A contrario, l’ancrage de l’implant dans l’os exerce une influence mécanique sur le tissu osseux, ce qui facilite la formation d’os nouveau.
En servant d’ancrage, les implants permettent aussi de remplacer les appareils amovibles par une prothèse fixe.
Le titane s’est majoritairement imposé comme le matériau de référence, en raison de sa résistance élevée et de son excellente tolérance dans l’organisme (biocompatibilité).
Si dans bon nombre de cas la pose d’implants est la solution à préconiser, il existe cependant certains facteurs de risque dont il faut tenir compte :
Contre-indications d’ordre général :
- Patient trop jeune (la croissance osseuse doit être terminée)
- Mauvais état général de santé
- Cicatrisation difficile
- Grossesse
- Bruxisme sévère (grincement nocturne des dents)
- Tabagisme, toxicomanie, ou alcoolisme sévère
- Pathologies graves (cancer, sida déclaré…)
- Autres maladies (problèmes cardiaques, diabète non stabilisé, dépression…)
Contre-indications d’ordre local :
- Mauvais état de l’os ou de la gencive
- Hygiène bucco-dentaire insuffisante
- Volume osseux insuffisant (une greffe osseuse pourra être préconisée)
- Mauvaise qualité de l’os (densité de l’os insuffisante) Présence d’obstacles anatomiques (sinus ou nerf-dentaire).
L’examen approfondi réalisé par le praticien permettra d’évaluer tous ces facteurs à risque. La pose d’implants ne sera envisagée que s’il s’agit de la solution la plus appropriée et si les chances de réussite sont élevées.
Le tabagisme constitue une contre-indication relative. Il est fortement recommandé d’arrêter de fumer pour assurer la réussite du traitement.
En effet le tabac retarde la cicatrisation des tissus et peut compromettre l’étape de consolidation osseuse autour de l’implant (phase « d’ostéo-intégration »).
Le tabac peut également écourter la durée de vie des implants dentaires.
Il n’y a pas de limite d’âge. Toute personne âgée peut prétendre à la pose d’implant, sous réserve de ne pas présenter de facteurs de risque. En revanche, un implant dentaire ne peut pas être posé sur un patient trop jeune (moins de 18 ans environ). Il faut impérativement que la mâchoire soit entièrement développée.
Il est difficile de donner une estimation budgétaire sachant que le coût d’un traitement implantaire varie en fonction de la complexité du cas clinique (nombre d’implants, augmentation de la masse osseuse…). Les frais pouvant varier fortement d’un patient à l’autre, il est nécessaire de demander un devis préalablement à tout traitement.
Le devis ne pourra être établi qu’à la suite d’un examen préliminaire approfondi.
Le tarif de la pose d’implant dentaire n’est pas fixe et dépend des honoraires de chaque dentiste. Les implants dentaires ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale car ils sont considérés comme des prothèses « hors nomenclature » (HN). Certaines mutuelles proposent une prise en charge des implants dentaires. (se renseigner au préalable sur le délai de carence inhérent à certains forfaits dentaires).
En revanche, la prothèse sur implant pourra être partiellement remboursée par la sécurité sociale car elle bénéficie d’une codification.
Conditions à remplir pour assurer la réussite du traitement :
- Hygiène bucco-dentaire irréprochable
- Compétence et expertise du praticien
- Traitement individuel de chaque patient par le praticien
- Suivi et contrôles réguliers assurés par le praticien.
À l’instar de toute chirurgie, un taux de réussite de 100% n’existe pas. Le taux d’échec reste cependant très faible.
La fiabilité des traitements implantaires actuels n’est donc plus à démontrer. Le succès repose sur plusieurs critères: qualité de l’os, expertise du chirurgien, absence de facteurs à risque, hygiène bucco-dentaire du patient et suivi professionnel.
De l’examen préliminaire jusqu’à la pose de la prothèse, la durée d’un traitement par implants peut varier de 4 à 12 mois.
L’envergure de la thérapie (nombre d’implants, augmentation de la masse osseuse…) détermine sa durée.
La phase chirurgicale consiste à insérer les implants dentaires dans l’os maxillaire. Elle se pratique sous anesthésie locale et est indolore.
La durée de l’intervention varie entre 30 minutes et 2 heures, selon la complexité de l’intervention (nombre et localisation des implants, volume d’os disponible…).
Le praticien incise la gencive et fore l’os sur le site destiné à recevoir l’implant. Une augmentation de la masse osseuse peut être envisagée lorsque le volume osseux nécessaire à la pose de l’implant est insuffisant. Une fois l’implant posé, la gencive est refermée et suturée. Au terme de la cicatrisation (appelée « ostéointégration »), une prothèse sera fixée sur l’implant.
La pose des implants s’opérant généralement sous anesthésie locale, l’intervention s’avère tout à fait indolore.
Les éventuelles douleurs post-opératoires pourront être soulagées par des comprimés anti-douleur.
Une fois l’implant posé, il faut compter environ 2 à 3 mois avant la mise en place de la prothèse (intervalle nécessaire pour la phase de cicatrisation).
Pendant ce laps de temps, une dent provisoire peut être posée pour des raisons esthétiques (notamment pour les zones visibles).
Les implants dentaires ont une durée de vie élevée, voire illimitée. Des études cliniques menées à long terme attestent que les implants dentaires n’ont théoriquement pas de durée de vie limitée sous réserve qu’une bonne hygiène bucco-dentaire soit respectée et qu’un suivi professionnel régulier soit assuré.
Seul un mauvais état de conservation de l’os pourrait réduire la durée de vie des implants (parodontopathies)
Une bonne hygiène bucco-dentaire ainsi qu’un suivi régulier sont déterminants pour garantir la longévité des implants sur le long terme. En cas d’hygiène buccale insuffisante, les implants sont davantage sujets aux infections que les dents naturelles.
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